Entre Paris et moi, c’est un peu « je t’aime moi non plus », comme tu as peut-être pu le constater si tu es un(e) habitué(e) des lieux.
Mais depuis un moment, il semblerait que nos relations se soient pacifiées. Et que j’ai davantage envie de lui murmurer un timide « je t’aime bien » qu’un « moi non plus ». Peut-être parce que ce n’est pas impossible que je quitte la capitale d’ici quelques temps. Peut-être aussi parce que j’ai appris à apprécier les avantages que le monde entier lui envie et notamment son offre culturelle.
En plus de ses expos, concerts ou pièces de théâtre, la ville est un musée à ciel (c)ouvert. Pourtant, nul besoin de se délester de ses euros pour en prendre pleins les pupilles. Et je ne parle pas que de ses monuments et beaux immeubles. Ce qui m’intéresse particulièrement, ce sont toutes ces couleurs qui s’invitent sur les façades. Pochoirs, dessins, écritures divers et variés. La plupart du temps sans autorisation.
Après t’avoir présenté cet art dans sa version organisée, j’ai eu envie de te montrer des œuvres qui elles n’ont pas déménagé de la bâtisse où elles sont nées. Je ne compte plus le nombre de clichés qui se sont invités dans l’album de mon portable au fur et à mesure de mes pérégrinations. Alors à défaut de te montrer celles – complètement foirées – prises avec mon Holga, voici un florilège du street art qui a croisé la route de mon smartphone ces derniers mois.
Du dédale de ruelles colorés de Belleville aux boulevards discrètement tagués du 15ème arrondissement de Paris, voici mon hommage à ces artistes anonymes qui ont marqué au spray rouge les murs de la capitale.
10 commentaires
Le street art, je n’aime pas toujours ou pas vraiment, mais je reconnais que certains artistes sont vraiment doués et certaines oeuvres vraiment émouvantes. Hélas, cette expression n’est pas toujours bien contrôlée, et parait souvent un peu fouilli,donc elle n’est pas bien comprise. Et c’est sans doute mon cas le plus souvent.
Je m’attacherai donc à te (vous) faire comprendre cet art qui me tient à cœur ;)
Je suis un grand amoureux de Paris et, de ce fait, très heureux de lire que tes relations avec cette ville se sont pacifiées. En revanche, toujours en tant que tel (un amoureux de Paris), je trouve le regard que tu portes sur elle un poil réducteur. Si tu me permet de te guider je te montrerai à Barbès, Chateau rouge ou Crimée pourquoi cette ville est si belle et vivante. Sans parler de la rue du Faubourg Poissonnière où j’ai fait de belles rencontres.
Je serais ravie de découvrir un autre Paris dans les yeux d’un grand amoureux. Si tu me permets à ton tour, je te répondrais que la relation qu’on entretient avec une ville vient de notre histoire personnelle et ne remet absolument pas en cause les atouts de la cité en question. Quoiqu’il en soit bienvenu sur ce blog Mr Thierry Lamourlapoesie ;)
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