Last Updated on 29 août 2017 by Solcito
Quand j’étais gamine, j’avais lu qu’un volcan avait un jour poussé dans le parc d’un paysan. Du jour au lendemain, le brave homme s’était retrouvé avec une montagne en feu dans sa propriété. Normal.
Cette nouvelle m’a quelque peu perturbée. Du coup, j’allais régulièrement regarder par la fenêtre pour voir, si par hasard, le jardin de mes parents n’avait pas subi le même sort.
Depuis j’ai grandi. J’atteins les 1m74 et je n’ai plus peur des volcans. Je peux même grimper sur leurs flans sans avoir la trouille. Mais la fascination que je leur porte et plus généralement aux manifestations grandioses de la nature est toujours là.
C’est peut-être pour ça que j’ai aimé vivre à Clermont-Ferrand. Car la ville ne se contente pas d’avoir une cathédrale toute noire. Non, l’Auvergnate a trouvé refuge au beau milieu d’une nature à couper ou plutôt à redonner le souffle à la citadine que je suis.
Après m’être baladé sur les cimes du Puy-de-Dôme, j’ai eu envie d’en apprendre un peu plus sur ces montagnes qui font trembler le monde entier.
C’est ainsi que je me suis retrouvé à Vulcania par une de ces journées grises que le printemps a en ce moment la grâce de nous octroyer. Et grand bien m’en a pris car la plupart des animations a eu la bonne idée d’élire domicile à l’intérieur de l’édifice principal.
Ce jour maussade était aussi férié. Et qui dit « férié » dit souvent « blindé ». C’était sans compter les auvergnats et leur définition du mot « foule ». Temps maximum d’attente aux attractions : 40 minutes (contre 1h30 à la Tour de la Terreur chez Mickey pour ne citer qu’elle) sans doubler ni pousser s’il vous plait.
Le tout malgré la présence d’un nombre incalculable d’êtres humains modèles réduits. Après quelques années dans la peau d’un parc scientifique, Vulcania a fait le choix de se repositionner en parc familial. Et de proposer une information « vulgarisée », plus facile d’accès et surtout plus ludique.
C’est donc dans des « Star Tours » scientifiques que l’on apprend à connaître ces montagnes aussi craintes que vénérées aux quatre coins du monde. Pas moins de six attractions à sensations plus ou moins fortes permettent de sa familiariser avec les volcans.
Ultra-convoitées, ces dernières volent la vedette à d’autres animations moins sensationnelles mais tout aussi intéressantes, à l’image de la superbe exposition temporaire de photos « De lave et de feu ».
C’est plus cultivée que jamais que j’ai repris le chemin de la cité. En me félicitant toutefois de ne pas avoir de jardin (on se console comme on peut).
Informations : Vulcania
Photos : Romain Duchez