Et tandis que revoilà la rubrique « Un Photographe Une Desti », revoilà également une deuxième Julie photographe talentueuse. Si la première vit en région parisienne, Julie W. a élu domicile à quelques flashs de Bordeaux, dans la charmante bourgade de Saint-Médard-d’Eyrans. Photographe la nuit (et le week-end), Julie est infographiste le jour pour une société d’immobilier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la demoiselle aime (beaucoup) les images. Aujourd’hui, c’est en Islande qu’elle a choisi de t’emmener et en hiver s’il vous plait, histoire de respirer au frais.
Le parcours photographique de Julie
Julie commence dès le plus jeune âge en shootant avec un petit compact, les téléphones portatifs se contentant à l’époque de proposer l’option « snake » (<= les vieux/vrais savent). En classe de 3ème, elle hésite entre le graphisme et la photo mais opte finalement pour le graphisme, débouchés oblige.
Quelques années plus tard, la photo revient sur le devant de la scène. Julie est alors en BTS, elle a un peu plus de sous et en profite pour acheter son premier reflex numérique (un Nikon D300). L’année qui suit, la photographe en herbe immortalise environ 100 000 clichés. Elle débute par des photos de concerts puis s’exerce sur des modèles avant de se spécialiser dans la photo d’animaux. Amatrice de virées plus ou moins lointaines, elle prend aussi beaucoup de plaisir à shooter les paysages et s’offre le luxe de réaliser un livre photo à chaque retour.
Le parcours de Julie en Islande
Partis en février 2017, Julie et son boyfriend David ont choisi de se balader dans le sud autour de Reykjavik, un circuit assez classique qui mise sur des incontournables à voir pour une première fois en Islande. Au total, les deux compères ont parcouru environ 1000 km en voiture de loc (une superbe Kia équipée de pneus neiges of course). Voilà ce qu’ils ont pu admirer et que vous pourrez à votre tour voir sur les photos ci-dessous :
Autour de Reykjavik :
- Reykjavik et son église Hallgrimskirkja (photo 1)
- Le Cercle d’Or avec Öxarárfoss depuis le sentier au bas de la chute située dans le parc national de Þingvellir (photo 2)
- La péninsule de Reykjane (photo 3)
- La zone géothermique Seltun (attention aux odeurs d’œuf pourri), ses boues et fumerolles à Krýsuvík (photos 5 et 6)
- La station thermale Blue Lagoon
- Les fumerolles de Gunnuhver
- Valahnukur
- Sandvik (les fameuses plaques européenne et américaine)
- Le cratère de Kerid
- La cascade de Flohreppur
Le sud :
- Les cascades Seljalandsfoss et Glufratos (cachée derrière les rochers)
- La chute de Skógafoss (62m) (photo 8)
- Dyrhólaey sous la neige (photo 11)
- Les plages de sables noirs à Vik avec au loin, les formations rocheuses basaltiques « Orteils Troll » (photo 9)
- Vik et ses colonnes de basalte (photo 10)
- Seljavallalaug, la plus ancienne piscine du pays. Posée à flanc du célèbre volcan Eyjafjallajökull, elle est alimentée par la source chaude qui coule le long du volcan. L’eau est entre 20° et 36°C environ (mais compte 4,5°C à l’extérieur) (photo 12)
Ses conseils
« Compte tenu des prix (très) (trop) élevés, nous avons préféré loger chez l’habitant, l’hôtel étant tout bonnement hors de prix. Nous avons réservé via la grande plateforme américaine que tout le monde connait. Notre premier logement était un grand appart à Reykjavik avec cuisine intégrée que nous avons eu pour nous tous seuls. Le deuxième était dans une ferme avec cuisine commune. Il y avait de tout : des anglais, des américains, des australiens… et même des chevaux (à l’extérieur par contre). Nous y avons été bloqués une journée à cause d’une tempête de neige, pour notre plus grand plaisir.
Côté nourriture, nous avons dû investir dans des paquets de pâtes (achetées chez Bonus, l’équivalent de Lidl) ou pour des fast food (burgers, pizzas, etc.) car le moindre resto coûtait un bras et 3 reins. Par exemple, il faut compter 18 euros le paquet de 4 cordons bleus, 30 euros pour une pizza ou un burger et 10 euros la bière (!).
Nous n’avons pas pu voir de baleines ou macareux car il y a peu de chance d’en croiser en l’hiver mais à côté de ça, les paysages sont juste sublimes sous la neige, surtout lorsque tu te baignes dans une source d’eau chaude avec vue sur un décor immaculé.
Autres arguments : il y a moins de touristes mais plus d’aurores boréales (que nous n’avons malheureusement pas vues) (la loose). Niveau température, nous avons eu entre 4 et 6°C, ce qui est largement supportable. En revanche, le soleil se couche vers 17h et le temps change tout le temps. Un coup tu as un grand ciel bleu, 5 minutes plus tard une averse genre Tahiti Douche (sauf que tu es en Islande et en hiver). Ce qui fait que je suis restée en tenue de ski tout le séjour. Dernier atout et pas des moindres : la fierté d’avoir conduit en pleine tempête de neige même si on ne faisait pas les malins sur le moment. »
Découvre tous les clichés de Julie sur son site web photos.
Photos réalisées avec un Nikon D610 – Objectifs (Nikon aussi) 50mm 1.4 – 20mm 1.8 – 70-200 2.8.
2 commentaires
Juste wouah ! Les photos sont complètement dingues ! C’est magnifique. Un chouette retour d’experience qui donne envie de partir.
Merci !
Je transmets à la photographe qui va probablement beaucoup apprécier :)
(ça me donne envie d’y repartir aussi, crois-moi).
Merci à toi pour ton commentaire.