Des bonnes excuses pour visiter Berlin, je pourrais t’en trouver des milliers, parole de Marseillaise parisienne. Mais comme j’ai l’esprit de synthèse, je n’en ai gardé que 5.
1. Parler allemand
J’ai toujours causé la langue de Goethe comme un mouton serbo-croate (une vache espagnole se débrouillerait mieux). Comme tout le monde me diras-tu. Et tu auras raison.
Les 7 ans d’études m’auront permis d’apprendre à peu près autant de mots de vocabulaire (7 donc).
Il m’a fallu quelques mois pour gérer l’espagnol et quelques jours pour découvrir l’utilité de l’allemand, bien des années plus tard. Une réponse en quatre consonnes et deux voyelles (pas mieux) : B.E.R.L.I.N.
Si la plupart des autochtones parlent un anglais impeccable, apprendre l’allemand est tout de même conseillé. Un séjour au cœur de la capitale germanique est la meilleure des motivations.
2. Apprécier autre chose qu’une plage abandonnée
Je ne vais pas mentir. Comme 99,99999 % de la population, « vacances » riment pour moi avec « insouciance » mais aussi avec « soleil », « maillot de bain » et « sable fin ».
Berlin est sans doute la seule ville dans le monde où je ne râle pas quand il fait froid (et nuit à 16h).
La seule cité que je n’aime pas pour ses ruelles romantiques pavées mais pour son austérité. Et pour son Histoire contée par chaque avenue, chaque monument et chaque bâtiment, bien que la ville ait été détruite à 70% pendant la guerre.
3. Festoyer à 8h du matin
Pendant que les derniers fêtards l’hémisphère nord rentrent se coucher, une poignée de Berlinois et assimilés s’extirpent de leur couette aux premières lueurs du week-end.
La destination de cette folle épopée qui durera toute la fin de semaine ? Le Berghain et son Panorama bar perché à plusieurs mètres de hauteur.
Club ultra-coinvoité par le monde entier, l’endroit réserve ses folles journées à ceux qui passeront entre les maillons du filet Sven, le videur super-star.
Les malheureux recalés se consoleront dans l’une des millions (je t’ai dit que j’étais Marseillaise ?) d’autres boîtes que compte la capitale de la fête électro.
4. s’endormir 48h plus tard dans un décor insolite
Amateur d’hébergements décalés, tu as frappé à la bonne porte. La capitale germanique regorge d’établissements tous plus fous les uns que les autres.
Mais entre la chambre caravane plantée au milieu d’un hangar à l’établissement décoré sur le thème de l’ancienne RDA en passant par l’hôtel flottant, je t’avoue que mon cœur balance.
Comme je n’aime pas faire de choix, j’ai finalement opté pour une nuit en apesanteur, dans le lit suspendu du Propeller Island.
5. Débuter une collection
Ce n’est pas une mais deux collections que j’ai ramenée de Berlin : l’une de TV Towers miniatures en plastique dénichées dans une boutique kitcho-vintage du quartier de Prenzlauer Berg.
L’autre d’une série de photos de moi mais de dos, reprenant l’affiche du cultissime film du non moins cultissime DJ Paul Kalkbrenner : Berlin Calling. Comme tu as peut-être déjà dû le constate ici, j’immortalise désormais mon côté pile dans tous les endroits de France et de Navarre où j’ai chance de me balader.
J’aurais également pu parler de ses musées et monuments. Et de ses squats d’artistes et son street art. Et de ses bars et restaurants. Et de…
Berlin l’enchanteur n’a pas fini de m’enchanter.
(Article créé dans le cadre du jeu concours Accorhotels.com)
10 commentaires
ahhh la curry wurst, Ich liebe dich:)
Tu as utilisé 5 mots en allemand dans ton commentaire, well done ;)
Oh Berlin… Du bist so wunderbar :)
4 mots en allemand. C’est pas mal mais Annette a fait mieux ! Merci pour ton passage et ton commentaire collègue ;)
Oui idem, 7 ans d’allemand pour se prendre une race à l’oktoberfest.
Berlin ça me tente en te lisant et voyant tes photos.
traban power :)
Waaa, un comment en provenance de Nous York. La consécration.
Économise tes mots de vocabulaire pour une future race à Berlin ;)
Currywurst power.
[…] bien triste issue après la fermeture du mythique squat Tacheles à Berlin. Mais haut les coeurs camarade : sache que les habitants songent à créer une Miroiterie 2 si la […]
[…] L’idée nous vient du collectif Rimini Protokoll qui nous vient tout droit – je te le donne en mille – de Berlin. […]
[…] accueille pas moins de 6 spécimens dans ses allées. Si on est loin des 60 marchés berlinois, on ne peut que saluer les efforts budapestiens. Au programme donc : du vin chaud, de la […]
[…] que Munich, un bout de la Forêt Noire (pas le gâteau, le bois) et la plus cool ville du monde aka Berlin. Pourtant, à deux pas de la frontière, il est une région superbement méconnue et superbe tout […]