Après ma folle nuit chez Serge, c’est chez un commissaire bien connu que j’ai passé la journée. Seulement ici, point de cuvette, de mur ou de sol à lécher mais un escalier tristement célèbre à escalader. Car ces 120 marches en bois recouvertes d’un vieux lino gris ont vu passer les godasses de mecs que je n’aurais pas aimé croiser, à l’image de Guy Georges et de tous ses petits copains de « Faites entrer l’accusé ».
Si je n’avais pas été journaliste, c’est peut-être vers le métier d’enquêteur que je me serais tournée. Parce qu’il ressemble finalement en beaucoup de points au mien : investiguer, chercher, interroger… Sauf qu’ici, ce n’est pas des hôtels que tu dois visiter mais des scènes de crimes. Et ce n’est pas un sympathique autochtone que tu dois interviewer mais un méchant tueur (si tu as réussi à la coincer).
Quand ils ne sont pas sur le terrain, c’est dans un lieu mythique qu’évoluent les flics de la police judiciaire (plus généralement appelée la PJ ou la Crim’). Et ce week-end, j’ai eu la chance de pouvoir pénétrer chez eux, au 36, quai des Orfèvres. Non parce que j’ai un ami flic mais simplement grâce aux Journées du Patrimoine.
Pour la toute (toute) première fois, le numéro 36 était ouvert pendant deux jours au public. Je te laisse imaginer le monde qu’il y avait et les conditions difficile pour suivre la reconstitution d’une scène de crime et les différents expos et ateliers proposés : prise d’empreintes, élaboration d’un portrait robot… Mais ce n’est pas ça qui m’a empêché de profiter de cette adresse mythique et historique qui plus est.
Bref, j’ai passé la journée quelques heures chez le Commissaire Maigret.
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[…] avoir traîné chez Gainsbourg puis chez Maigret, c’est chez Laurent Delahousse que je déboulais le deuxième jour des Journées du […]
[…] je ne suis pas contre me faire quelques frayeurs. Si Faites entrer l’accusé et les attractions de chez Mickey sont un excellent moyen de faire grimper mon adrénalinomètre, […]
[…] voulu être une artiste danseuse, astronaute ou enquêtrice comme je te l’expliquais ici et ici. L’histoire en a décidé autrement. Ce qui ne m’empêche pas de me déhancher et […]