Après avoir fait la mariole loin de chez soi, il va bien falloir rentrer. De retour à la rédaction, il va falloir pondre ce fichu papier. Retrouver ses kilomètres de notes (et/ou ses heures d’enregistrements) et trier le tout afin d’avoir matière à rédiger un article convenable. Vis ma vie de journaliste voyage en pleine rédaction(flexion).
L’angoisse de la page blanche. Tu sais, ce fameux document Word à remplir… Car si mon travail m’emmène sur une plage de sable fin, c’est pour mieux me réexpédier devant l’écran de mon ordinateur mon enfant. Avec pour seule touche exotique un avion en plastique de la compagnie Brussel Airlines et la climatisation à fond les ballons (pour la touche made in Groenland).
Après avoir organisé puis vécu le reportage dans des contrées plus ou moins lointaines, c’est l’heure de rédiger afin de partager sa prose avec la terre entière. Ou tout au moins avec les visiteurs uniques du site pour lequel je travaille. Et c’est là que tout peut se compliquer. Car si tu as le malheur d’être fatigué, stressé, déprimé, cuité, ton boss et ton Document1 se foutent pas mal de tes états d’âme ou de ta fatigue. A toi de te débrouiller pour respecter le planning de bouclage (lorsque tu travailles en presse écrite) ou de publication (si comme moi tu travailles dans le merveilleux monde du web).
Car entendons-nous bien : la devise de tout journaliste doit être « je pense donc j’écris », même si ce dernier n’est pas capable de pondre ne serait-ce qu’un email. C’est à ce moment là, que tu rêves d’un boulot qui te permette, en cas d’urgence, de mettre ton cerveau en stand by.
Lorsque tout va bien dans le meilleur des mondes, il arrive également que le sujet ne t’inspire guère ou que tu ne le maîtrises pas très bien. Mais dans le monde des adultes, rendre une copie blanche n’est pas autorisé. Sauf si tu veux te faire virer. Et moi de rêver de l’époque ou je pouvais encore sécher/me prendre un 0 sans prendre un risque de devoir pointer… (chez notre ami Paul Emploi).
Carthage et Hammamet, Mai 2012 (photos Alexis Bidegain)
7 commentaires
Hum, et tu peux pas tenter un « je dois y aller, j’ai gym »? ça marcherait pas? ;o)
Ca ne marche qu’à Clermont-Ferrand ;)
« C’est à ce moment là, que tu rêves d’un boulot qui te permette, en cas d’urgence, de mettre ton cerveau en stand by. »
T’en connais des boulots du genre ?! Moi pas…!
Hate de revoir ta tronche sur mes newletters hihi
Je parle des boulots plus « automatiques » où ton cerveau est moins sollicité ! RV sur les newsletter ouais :)
J Adore !!!
MPG : ça doit te rappeler quelques souvenirs ;)
[…] très nombreux (au moins tout ça) à me réclamer une photo du désormais célèbre avion de la Brussels Airlines. Pour toi public (et parce que je vais avoir du mal à photographier les températures polaires de […]