Last Updated on 11 juin 2024 by Solcito
La sportive du dimanche a encore frappé. Pour ce faire, la courageuse aventurière (ou pas) que je suis a pris la direction de la gare d’Austerlitz un dimanche soir pour choper le train de nuit à destination de l’Argentière les Écrins. Retour sur cet incroyable voyage entre montagnes, trail, rafting et hammam (faut pas déconner non plus) au coeur du Massif des Écrins.
Après la course colorée, le jour de la boue et l’opération commando, il fallait bien me jeter de nouveau dans l’eau (vive). Et comme je ne fais jamais les choses à moitié, j’ai été voir à l’autre bout de la France si j’y étais.
12 heures de train plus tard, je constate que j’y suis, devant un lever de soleil à couper le souffle sur un lac. Le genre de vue qui fait oublier instantanément la nuit bringuebalante dans la couchette du bas, entrecoupée de réveil toutes les 15 minutes.
Pas le temps de disserter sur le paysage, le train entre déjà en gare, tandis que j’entre dans ma tenue de traileuse après une douche et un petit déj’ plus que mérité. Short, legging pour me protéger des piqures des taons et bonnes chaussures de sports (exit les Gazelles et autres Birkenstocks).
Le trail, si tu ne connais pas, c’est une course à pied en montagne avec des dénivelés et autres montées bien sportives. Dans le massif des Ecrins, on compte 15 parcours permanents du vert au noir – comme au ski – répartis sur 9 communes. C’est en France que la discipline s’est majoritairement développée (cocorico).
Pour ma part, 15 minutes suffiront. Tandis que mes coéquipières de l’Assoc Trail en Ecrins trottinent sans broncher, je m’arrête admirer le Col de la Pousterle à Puy Saint-Vincent.
L’après-midi sera consacré à un tout autre domaine beaucoup moins physique : la visite du musée hydroélectrique des Claux à Pelvoux. Pendant que mes jambes se remettent de la matinée en parcourant en marchant les allées du petit musée, mon cerveau carbure comme les turbines de l’usine pour comprendre son fonctionnement. Et je t’assure que ce n’est pas une mince affaire.
Un petit tour dans le Parc National des Ecrins jusqu’au Glacier Blanc (de loin) pour terminer la journée et puis s’en va au Pays de Morphée récupérer de cette belle journée.
Le deuxième jour débute sous les meilleurs hospices (pas de sport). Direction la mine d’argent de Fournel. Le soleil est déjà haut alors que nous nous enfonçons à 150 mètres de lui. Ce n’est pas mon tube de crème solaire indice 80 presque vide qui s’en plaindra.
Exploitée durant le Moyen-Age puis durant la révolution industrielle entre 1785 et 1908, la mine n’a plus de plomb argentifère sur ses parois. Elle a donc débuté une nouvelle carrière touristique en 1992.
En compagnie d’un guide, on parcourt désormais une partie des 20 kms de galeries souterraines dans les pas des mineurs d’antan (attention la tête) pour découvrir leur (très) (difficile) vie de travailleurs.
Les mineurs m’ont redonné le cœur à l’ouvrage. La mission de l’après-midi : descendre la Durance en combi et pagaie. J’y vais, même si j’ai peur, et prend un malin plaisir à me faire bousculer par les vagues et autres rochers.
Après le sport, le réconfort avec un pique nique constitué de chamallows grillés, une sieste improvisée à même le bateau et une séance cocooning entre les mains experts de l’adorable propriétaire de l’espace Amanei à Champcella. Hammam mia, que c’est délicieux.
Le séjour touche à sa fin/faim. Une dernière tartiflette avant de grimper dans ma cabine couchette et c’est reparti pour Paris. La montagne ça vous gagne des calories et des souvenirs à gratter dans les colonnes de ce blog.
* Les bonnes adresses du Massif des Ecrins *
Pour y aller : Si tu choisis de venir en voiture de Paris, note qu’il te faudra 6h34. Sinon, tu as aussi l’option train de nuit Paris-l’Argentière la Bessée ou les TGV Paris-Briançon (via Gap ou Valence) et TER Marseille-Briançon. Des navettes permettent également de relier les gares SNCF à Briançon. Plus d’infos > ici.
Pour que tes nuits soient douces : Le Glacier Blanc – 05340 Pelvoux. Tél. : 04 92 23 37 87.
Pour que taper le bout de gras (de fromage) :
– L’Aiglière à Puy Saint-Vincent : buffet d’entrées à ne pas louper.
– Le Glacier Blanc à Pelvoux (voir ci-dessus) : mention spéciale pour le tartare de bœuf.
– Au Petit Plat à L’Argentière la Bessée : des plats sains et bios.
– Le Kiosque à l’Argentière la Bessée : ne rate pas le camembert braisé.
Pour t’essayer au trail : Station de Trail du Pays des Ecrins. Tél. : 07 62 20 10 82.
Pour tout savoir de l’hydroélectricité : Musée hydroélectrique des Claux – 05340 Pelvoux (Direction Ailefroide avant le tunnel des Claux). Tél. : 04 92 51 73 86.
Pour un tour de train de la mine (sans train) : Château St Jean – 05120 L’Argentière-la-Bessée. Tél. : 04 92 23 02 94.
Pour un tour de bateau (rafting) sur l’eau : Rafiki Nature – Tél. : 06 70 93 50 53 (Florent).
Pour te faire papouiller : Amanei – 05310 Champcella. Tél. : 4 92 43 20 03.
Pour lire le récit d’Amélie, ma sympathique comparse de voyage, c’est par > ici <.
3 commentaires
C’est vert, c’est frais, c’est beau….Que la montagne est belle!… Et miam…cela donne faim de marcher avec toi.
Bravo et merci Solcito. J’ai eu l’impression de prendre un peu de repos et d’air frais avec toi.
[…] des falaises. Il ne m’en faudrait pas plus pour décrocher le malaise. Je suis une sportive du dimanche, pas du […]
[…] les occupations y seront fort nombreuses, de jour comme de nuit. Après t’y avoir emmené en été, je t’embarque aujourd’hui découvrir toutes les activités hivernales de cette région […]