Rien ne sert de courir parait-il. Il faut trottiner à point. Et en couleurs s’il vous plait.
Le genre de truc un peu foufou capable de me sortir du lit un dimanche matin. Un peu comme la séance de yoga géante au Grand Palais l’année dernière.
C’est donc presque au taquet que je me suis extirpée de ma couette dimanche dernier.
Une douche et un solide petit déj’ plus tard, je n’attendais qu’une chose : y retourner (sous la douche) (ou sous la couette) (je ne suis pas difficile).
Mais une deuxième tournée d’eau chaude, ça se mérite. 5 kilomètres de jogging minimum.
Rendez-vous à Hôtel de Ville pour la toute première édition parisienne d’un événement mondial : The Color Run.
Dossard, étirements, enfilage de sneakers spécial course. Je découvre à cette occasion le petit monde du presque marathon.
Pour l’occasion, les organisateurs et les marques (mais surtout les marques) nous régalent de tout l’attirail du parfait homme sandwich runneur : sac à dos, bonbons, stylo, lunettes de soleil et j’en passe.
C’est donc super lookée que je me dirige vers la ligne de départ.
Un quart d’heure plus tard, je n’ai toujours pas commencé la course. Il faut dire que nous sommes quelques milliers à avoir eu l’idée de participer.
Un autre quart d’heure plus tard, c’est enfin à nous. La musique à fond et le compte à rebours sont là pour nous motiver. C’était sans compter le traumatisme des cross du collège qui remonte à la surface.
Pas le loisir d’y repenser, la course a enfin débuté. Mes acolytes du jour semblent s’en réjouir. En moins de temps qu’il faut pour courir, il m’ont distancé.
Vert, bleu, jaune, rose. Chaque kilomètre m’épuise mais me colorie un peu plus de la poudre que nous balançant gaiement le staff.
Le dernier a ma peau. Mes fringues pour qui le blanc est un lointain souvenir sont tout sourire. Pour la peine, je me roule dedans, histoire d’avoir l’épiderme encore plus rosé.
La Tour Eiffel nous fait de l’œil… à moins que ce soit moi qui tourne des deux yeux. Un selfie-souvenir devant la Dame de Fer et c’est enfin la fin.
C’est l’heure de la délivrance aspergée de Lipton Ice Tea, l’ami de la ligne d’arrivée.
Et puisque que réconfort va de paire avec effort, c’est une party endiablée qui accueille les sportifs éreintés. Distribution de barres à grignoter, de petites culottes, de cartes à gratter, musique à fond et balançage de poudre colorée, la course se termine dans un joyeux bordel bordélique.
Un joyeux capharnaüm que je t’invite vivement à tester l’année prochaine. Foi de sportive du dimanche, au sens propre comme au figuré.
7 commentaires
Génial ! J’adore courir, mais avec cette ambiance en plus ça doit être super. Je vais me renseigner de ce pas pour savoir si l’évènement existe dans mon coin aussi :). Merci de la découverte !
Mais de rien chère Amélie-Marie. Et bienvenue sur le blog !
ça m’aurait tenté mais bon comme je ne cours jamais, j’aurais été ridicule^^
Je ne cours pas bien souvent non plus et je les ai torchés ces 5 kms ! Tu peux t’arrêter quand tu veux et en plus ce n’est pas chronométré. Bref, la course des coureurs du dimanche comme moi et visiblement comme toi :) N’hésite pas à la tenter l’année prochaine
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