L’interview voyage : JR

Last Updated on 2 février 2016 by Solcito

Ce n’est pas à Dallas qu’officie ce JR-là mais aux 4 coins de notre monde impitoyable. Agé d’à peine 30 ans, cet artiste français devenu incontournable multiplie les expos chocs et sauvages dans les rues du monde entier. Avec Inside Out, sa dernière opé, JR est parti photographier la population avec son « camionmaton ». Durant 6 jours, cette camionnette-photomaton a posé ses roues à Paris. Plus de 1000 personnes (que l’on peut tromper une fois) n’ont pas hésité à attendre jusqu’à 8 heures dans le froid pour récupérer un portrait géant et le coller à même le bitume. Rencontre avec ce jeune homme engagé qui n’a pas fini de parcourir la planète.

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Solcito : Quel type de voyageur êtes-vous ?

JR : Un voyageur (très) curieux.

Si vous deviez définir le voyage en 3 mots ?

JR : Aventure, rencontres, curiosité.

Si le voyage était une chanson ?

JR : Pas de chanson en particulier… Ou quelque chose de nostalgique.

Si le voyage était un parfum ?

JR : Celui d’un feu de bois.

Si le voyage était un film ?

JR : Inside Out ! (son film, en salle depuis le 12 novembre NDLR)

Si le voyage était une couleur ?

JR : Toutes les couleurs ou aucune en particulier. Chaque continent a sa propre couleur.

Si le voyage était un personnage célèbre ?

JR : Ca ne serait pas un personnage célèbre mais toutes ces rencontres anonymes que l’on fait au cours d’un voyage.

Votre pire expérience de voyage ?

JR : La Corée du Nord. Ce n’était pas une mauvaise expérience en soit mais la privation de liberté était déroutante.

Votre prochaine destination ?

JR : Londres dès aujourd’hui, puis Baden Baden en Allemagne et New York la semaine prochaine.

Comment occupez-vous généralement vos longs trajets ?

JR : La musique !

Quels sont les accessoires dont vous ne vous séparez jamais en voyage ?

JR : Mon téléphone pour la musique et l’appareil photo. Et mon chapeau évidemment.

Où iriez-vous vivre si vous deviez quitter Paris ?

JR : Je vis déjà entre Paris et New York depuis 3 ans !

Propos recueillis par mon envoyée spéciale Charlène S.