Il ne fallait pas aller bien loin mardi soir pour s’évader quelques heures de la capitale. A quelques mètres de l’illustre Cigale, la Boule Noire est pourtant tout sauf obscure. Grâce aux pépites inconnues qui illuminent tous les soirs ou presque sa scène.
Mardi, c’était au tour de Lise et de son piano. Aussi à l’aise perchée sur ses talons que dans les aigus, la demoiselle nous a emmené fissa dans son univers aussi poétique que décalé. Et laisse moi te dire que la chanteuse a plus d’une corde à son piano qu’elle martèle sans relâche depuis l’âge de 5 ans.
Car en plus de chanter en français et anglais, de proposer des reprises très réussies des Pixies (« Where is my mind ») de 50 Cents (« PIMP ») ou même de Jessica Rabbit (« Why don’t you do right ? »), la belle explore toutes les possibilités de l’instrument. Un gros bout de Sparadrap sur les cordes et hop : tu obtiens un banjo. (mais pour ça, il faut tout de même avoir du bon matos).
Alors qu’Au Petit Bonheur veut du soleil, Lise, elle, rend hommage à la pluie. Et à Paris. Et donnerait presque envie aux gens qui – comme moi – ne sont pas fan de la Ville Lumière, d’aller barboter dans la Seine ou de se rouler dans les canivaux (mais là je m’égare).
Et la jeune chanteuse de rester humble et réservée. Quelques kilogrammes de finesse dans un monde de brutes…
Sortie de son premier album le 6 juin. En attendant, je te laisse avec son premier single « Paris » : Clip Paris
Merci au Blog de la Blonde pour ce concert :)
1 commentaire
[…] blonde que Lise est brune, aussi déjantée que Lise est timide, Nadéah nous présente son deuxième album composé de 11 titres jazzy et […]