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Pour une femme

de Solcito

Je parle rarement ciné ici. Alors que je consomme des quantités industrielles de films par tous les canaux possibles et inimaginables qui existent.

Si le ticket lambda est hors de prix, bon nombre de solutions existent pour faire baisser la note, à l’image de la carte de fidélité ou de celle d’abonnement (mais dans ce cas, il faut t’envoyer pas mal de films pour qu’elle soit rentable).

J’ai donc de mon côté opté pour la carte de fidélité ou j’accompagne des gens qui sont équipés de la carte Le Pass Gaumont  (coucou le billet à moitié prix).

Bref, aujourd’hui je voudrais te parler d’un très beau film qui va sortir le 3 juillet au cinéma. Si le long métrage se déroule à Paris et non dans un pays exotique, il te fera tout autant voyager. Pas dans des terres lointaines mais vers le passé. A une époque où la Deuxième Guerre venait de se terminer puis à celle durant laquelle je suis née.

Ce film, c’est « Pour Une Femme » de Diane Kurys. A ne pas confondre avec « Une Femme française » qui est sorti il y a pas mal d’année. Comme son titre le laisse supposer donc,  le film raconte la vie d’une frenchie (Mélanie Thierry). Et plus exactement d’une jeune maman qui découvre le grand amour dans les bras d’un autre (Nicolas Duvauchelle) que son époux (Benoît Magimel) durant les années 50.

C’est dans les 80’s, à travers les yeux de sa fille devenue adulte (Sylvie Testud), que l’on découvre ce secret de famille. Et c’est une photo ancienne qui jette le trouble : qui est ce mystérieux jeune homme qui se tient en noir et blanc à côté de sa mère ?

Et le film de nous balader entre deux époques pour nous raconter cette histoire inspirée de la vraie vie de la réalisatrice.

C’est bouleversée que je suis sortie du ciné. Et la liste des raisons est longue comme celle des jours de pluie que nous avons eus depuis mai. Mais pour résumer, je te dirais que « Pour une femme » m’a un peu fait l’effet de « Sur la Route de Madison » il y a quelques années. Comprendra ceux (ou plutôt celles) qui l’ont vu.

Et de me rappeler qu’être une femme était plus compliqué à une période pas si éloignée. J’ai pensé à mes grands-mères. Aux belles histoires qu’elles ont eues avec l’unique homme de leur vie. A cette guerre qu’elles ont dû traverser. A leurs secrets que je ne saurais jamais mais sans regrets. A leurs choix qu’elles ont fait et que jamais je ne jugerai…

Remarquablement interprété, « Pour Une Femme » n’est peut-être pas le long métrage de l’année pour les magazines de ciné, mais il est pour moi – et sûrement pour beaucoup de femmes – un film à ne pas louper.

 

Pour une Femme

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