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Lyon, vitesse lumière

de Solcito

La nuit, tous les chats sont gris. Les longues journées d’hiver aussi. Car cette saison n’est pas la période la plus lumineuse qu’il soit, tu en conviendras.

Sauf quand tu as la chance de pouvoir te balader en haut des cimes enneigés et ensoleillés.

Ou de passer le premier week-end de décembre à Lyon.

Car tous les ans, la ville enfile ses habits de lumières et offre un spectacle de toute beauté à ses habitants et aux milliers de touristes qui envahissent ses rues.

C’est à l’extérieur que ça se passe. Et laisse-moi te dire que tu as intérêt à ne pas oublier tes petits souliers (fourrés), tes gants et ton bonnet. Car il fait froid. Très froid.

Si la foule de la Fête des Lumières fait petite joueuse à côté de celle des Fêtes de Bayonne ou du métro aux heures de pointe, attends-toi tout de même à te faire écraser les orteils et à jouer du coude pour accéder à certaines œuvres.

Mais le climat et le nombre de visiteurs n’ont jamais empêché personne d’apprécier cette petite sauterie annuelle, moi y compris.

Peut-être parce que j’aime le principe que l’art sorte des musées et soit accessible à tout le monde, ne serait-ce qu’aux autochtones. Car côté tarifs de la SNCF, c’est une autre histoire.

J’aime cette orgie de couleurs qui prend le contrôle de la cité dès la nuit tombée.

J’aime ces projections qui donnent une nouvelle jeunesse aux monuments et édifices d’un autre siècle.

J’aime ces créations qui racontent des histoires qu’on ne comprend pas toujours mais qu’importe, chacun son histoire.

J’aime ces sons et lumières (ou ces lumières sans son) qui me font découvrir par fragments cette ville que je connais peu.

J’aime que cette fête se suive et ne se ressemble jamais d’une année sur l’autre.

J’aime le vin chaud et ses arômes sans qui la Fête des Lumières ne serait certainement plus la même.

Même si cette année, je dois l’avouer, j’ai été moins sensible aux charmes des œuvres présentées. La faute à la fatigue de la semaine si j’en crois mes amis qui ont pour leur part, considéré cette fête comme un « grand cru ».

Rendez-vous l’année prochaine avec les batteries chargées. De nouvelles moufles de compet’. Et deux bonnets.

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3 commentaires

MPG 11 décembre 2012 - 18 h 23 min

Juste envie d’y aller aussi … peut être l’année prochaine ? Promis je mets un bonnet, et tant pis pour mon brushing !!! L’art et les lumières dans la rue, juste magnifique. Pourvu qu’on soit encore la le 22 décembre prochain !!!

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Solcito 11 décembre 2012 - 18 h 29 min

Prévois plutôt deux bonnets !(car oui on sera encore là le 22, le 23, le 24, le 2…).
Quant au brushing, c’est la pluie (voir même la neige) qui se chargera de te le détruire ;)

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Nuits magiques à Utrecht - Solcito / Le blog voyage insolite et décalé 20 mars 2017 - 10 h 26 min

[…] des rues by night à la recherche d’installations éclairées. Si l’on est loin de la Fête des Lumières de nos amis Lyonnais, force est de reconnaître la beauté des bâtiments tout […]

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